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Sujet : Résumé de la soirée de dégustation du 11/03/2005 (Ma version !)
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Auteur Sujet : Résumé de la soirée de dégustation du 11/03/2005 (Ma version !)
tigrou25
Tigrou
(Membre)
Posté le: 14/03/05 22:13, dernier message le : 21/03/05 [Répondre ]
C'est un peu long et romancé donc ceux qui n'ont pas de temps...

Tout à commencer par un peu de temps après un nouvel an bien arrosé glou ou un amateur de whisky a proposé une soirée de dégustation sur Paris pour le début 2005 (rappelez-vous : lien )
Pour ne pas prendre trop de risque, il avait vu large en prévoyant février plutôt vers la fin d'ailleurs. Bien lui en pris nous le verrons plus tard.
Non sans mal, les participants qui étaient encore 6, 7, 8 début février (ça dépend des posts, on peut même monter à 10/12 si on compte ceux qui un jour au fil des posts ont pensé venir mais ont préféré aller boire du whisky irlandais de leur coté... crouge ) ont réussi à trouver une date commune pour tout le monde.

Nous voilà donc fixé sur le 25/02. Les whiskies nominés se précisent, un peu de japonais par-ci, de l'américain par là, de l'écossais point trop n'en faut.

Mais, voilà que pendant ce temps la neige se met dans la partie et décime les troupes et vlan trois éliminés d'un coup. Du coup la short list était vraiment trop courte et nos participants, la mort dans l'ame, la corde autour du cou, le pistolet sur la tempe décide de reporter d'une semaine ou deux des fois que...

Finalement ce fut deux semaines avec un participant de plus et la soirée pu enfin commencer.

Par une dégustation ? Non, non, par un guidage téléphonique d'un particpant perdu dans l'immensité déserte et glacée de Créteil. Il arrive enfin. C'etait Hugh, le digne représentant de l'écosse que toutes soirées de dégustation se doit d'avoir pour pouvoir s'appeler soirée de dégustation de whiskies (dans le contraire c'est une soirée Tupperware)
Sur ce apparait Helliot.

Nos amis assoiffés devant quelques bouteilles non ouvertes n'avaient plus qu'à attendre Fred notre webmaster adoré.
Après quelques temps d'attente n'y tenant plus, ils ouvrent le sherry (AMONTILLADO CONTRABANDISTA VALDESPINO). Fred finit par appeler pour dire qu'il a oublié de descendre à l'arrêt de métro qui va bien et sera un poil en retard.
Pour patienter sans se dessécher, nos trois amis s'oriente donc vers un vatted grain (HEDONISM) . Il a remporté un franc succès.

Arrive enfin Fred qui tente tant bien que mal de refaire son retard sur les premiers arrivées.

Fred ayant pu gouter le sherry, nos amis peuvent enfin aller se restaurer d'un bon couscous.
Sans trop tarder nos amis repartent se remettre à la tache non sans trainer les pieds... hum

Pendant que les plus avancés goutaient un BUNNAHABHAIN 12 ANS 40%, Fred goutait Hedonism et sortaient ce qui pourrait devenir la devise de Quelwhisky : "UNE MIGNONETTE DE WHISKY, CA NE ME SUFFIT PAS".

Fred ayant enfin rattrapé son retard, nos amis purent enfin boire de concert un GLENTAUCHERS 1990 GORDON & MACPHAIL RESERVE 46% affiné en fût de sherry Dark oloroso. Nos amis de s'émerveiller de la ressemblance de goût avec le sherry gouté en début de soirée.

Puis est arrivé un GLENMORRANGIE affiné en fût de côte de beaune. Sur celui-ci, beaucoup ont trouvé un coté tristounet au nez pas du tout en accord avec la bouche qui elle était beaucoup plus présente.

L'avant dernier whisky est sorti du fond d'un placard de Tigrou pour réconcilier les participants avec les whiskeys américains : SAZERAC Rye whisky 45° (whisky de seigle pour ceux qui ne connaissent pas). Une présence marquée de vanille, caramel, enfin un whisky qui occupe la bouche et reste bien présent.

L'avant-dernier était tellement bien présent que nos amis doutèrent que le dernier puisse tenir la comparaison : CAOL ILA 12 ans version officiel. Il n'en fut rien pour ce whisky très complexe, fumé tourbé bien entendu mais d'autre chose encore que je laisse aux autres le soin de raconter.
Fred
Distillateur
(Administrateur)
Posté le: 14/03/05 22:54 [Répondre ]
Merci Tigrou, Voici donc mon compte rendu de la soirée de dégustation du vendredi 11 mars 2005.

Les participants:
Fred
Hugh
Laurent alias Tigrou
Olivier


Les whiskies:

Xérès amontillado contrabandista
Hedonism compass box
Bunnahabhain 12 ans
Glenmorangie Côte de Beaune finish
Glentauchers 1990 sherry finish (maison du whisky)
Sazerac rye whiskey
Caol-ila 12 ans


Le programme était très simple: un apéro Xérès, Hedonism et Bunnahabhain, un coucous pour bien caler puis Glentauchers, Glenmorangie Côtes de Beaunes, Un rye Whisky surprise et enfin le Caol Ila

Xéres amontillado contrabandista

Le xérès était une rencontre très attendue, j'avais déjà déguster une version sèche d'un xérès fino mais je n'en ai pas gardé un très grand souvenir. L'idée était ici d'identifier le goût de ce fameux xérès amontillado afin de pouvoir le retrouver de manière plus fine dans différents whiskies.

Outre la couleur ruby foncé intense, cette version a un nez également superbe et un mélange en bouche sucrée/amer d'un équilibre parfait. La rondeur du fruit est bien présente, mais l'ensemble reste étrangement et agréablement sec, avec des parfums de noyaux bien présent. C'est très fin comme goût et on imagine aisément le bienfait d'une telle boisson dans un milieu très chaud.

Hedonism compass box

Je suis arrivé assez en retard et j'attaquais juste mon Xérès quand tout le monde en était au Bunnahabhain, mais j'ai rattrapé mon retard dès le retour du resto ! Le partage l'avis de Tigrou quant à sa description sur ce même site du Hedonism. Une première dégustation sous forme de mignonnette m'a laissé sur ma faim, car il s'agit d'un alcool assez complexe qui développe rapidement plusieurs types de saveurs. Le parfum fait pensé à un Irish whisky, mais l'attaque plus franche fait perdre les points de repère du nez. Très vite, des parfums plus lourds de miel reprennent le dessus dans une valse complexe. Magnifique assemblage que je souhaite recroiser bientôt.

Bunnahabhain

Belle rencontre également avec le Bunnahabhain. La bouteille trapue est à elle seule est une incitation à la dégustation, elle semble nous dire "Prenez place dans le canapé, je vous donne un verre et vous allez passer un bon moment". C'est ce que l'on a fait d'ailleurs !
Le parfum de ce whisky est résolument frais avec une petite pointe de gras et de malt très agréable. Pas du tout agressif, l'attaque est douce et développe des arômes maltés avec un je ne sais quoi en plus qui adoucit l'ensemble très agréablement.
C'est un breuvage chaleureux et francs qui dénote d'une manière surprenante avec les autres whiskies d'islay. MJ lui trouve des parfums marin, mais finalement, on est loin des Lagavulin, Bowmore fumés ou même du Clynelish plus salé. C'est un Islay différent et très chaleureux.

Glenmorangie Côte de Beaune finish

Je partage toujours ma propre opinion sur ce site, le Glenmorangie a besoin d'une goûte d'eau pour s'ouvrir et d'attention pour se dévoiler. Fasse à la franchise et la puissance des autres breuvages en course, cette version de Glenmorangie m'a semblé bien timide.

Glentaucher 1990, exclue Maison du Whisky

Alors, voyons si nous allons retrouver le xérès dans cette version massivement vieillit en fût d'amontillado ...
Impossible de le cacher, le xérès est bien là et incroyablement présent au nez ! Il est un peu amoindri par la force de l'alcool mais c’est très impressionnant de retrouver à se point tous les parfums espagnols.
La bouche ne gatte rien, l'amontillado est partout ! On sent bien un fond de whisky, mais les notes principales restent le fruit rouge et le noyau. C'est plus sec que l'amontillado de base mais incroyablement bien mêlé. Dans cette super production, le whisky n'est plus l'acteur principal mais un socle pour sortir le xérès de sa condition d'apéritif et l'amener tout droit dans la cours des digestifs. Disons que le Glentauchers en lui même correspond Sting en choriste dans "Money for Nothing" de Dire Strait. Je suis sobre ce soir, pour ceux qui se posent la question ...

Il est certain que le Glentauchers en lui même est totalement masqué par les arômes du Xérès, cette version n'est pas la bonne pour découvrir cette distillerie. Mais quel bonheur et quel plaisir de savourer ce breuvage ...

Pour résumé, ce whisky est pour moi délicieusement trop marqué par le xérès !
J'ai acheté dès le lendemain matin une bouteille pour mon anniversaire !

Sazerac Rye

Le saresac est une grande bouteille totalement transparente dévoilant un whisky de couleur sombre très alléchant. Nous avons fait confiance à Tigrou pour la dégustation car la présence d’un américain dans cette Ecosse nous a semblé bien incongrue. Mais notre ami savait de quoi il parlait !

Le nez est fort, très fort, avec des notes franches de colle scotch. Mais l'odeur lourde et riche du rye whiskey m’a rapidement capturé les nasaux. L'attaque est dans le ton du nez mais très vite, de puissants arômes de vanille et miel viennent emplir le palais pour ne plus le quitter. Au fur et à mesure des gorgées, le rye whisky prend place, de plus en plus chaleureux et de plus en plus accueillant. Je me souviens d'une dégustation de Blanton's qui a des arômes assez similaires, mais une façon de procéder tout autre avec les papilles: le Blanton's explose immédiatement en bouche avec des saveur de vanille et de sève presque trop présentent et qui deviennent vite écœurante pour un amateur de whiskies plus secs. Le Saresac a une attaque moins franche, mais il se développe plus en longueur et en douceur. A noter également qu'il n'est qu'à 46% contre plus de 50% pour le Blanton's
Bref, nous avons tous été très agréablement surpris et conquis par ce breuvage.

Cao-Ila officiel 12 ans

Alors, comment va se comporter notre Islay après toutes ces saveurs de fruits rouges et de vanille. Va-t-il être en mesure de montrer de quoi il est capable ?

Et bien il a simplement suffit que je mettre le nez au dessus du verre pour que le Caol-Ila réinitialise tous mes sens, comme un violent coup de vent marin. C’était lui le chef maintenant. Oui, chef, bien chef !

Franchement marin, j’ai du mal à le classer dans la panoplie d’Islay, il a pourtant bien sa place. Moins tourbé que le Lagavulin, moins réglisse que le Bowmore, moins hopital que le Laphroaig et moins salé que le Clynelish … c’est un bel équilibre avec une grande force. On parle d’olive verte et de moutarde blanche … Il était plus de 2 heures du matins et j’étais sur un petit nuage de bien-être.

Je vais avoir l'occasion de revenir dessus étant donné que j'ai gardé la bouteille

Vous l’avez compris, se fût une parfaite soirée avec de parfaits convives ! Merci encore à Laurent et à sa compagne pour leur hospitalité. Félicitation à madame pour nous avoir accompagné presque jusqu'au bout avec des commentaires de dégustation très justes. On remet ça quand vous voulez !

autop love love love

image

De gauche à droite, Olivier, moi, Laurent et notre grand maître Hugh
petittonneau

(Membre)
Posté le: 15/03/05 07:43 [Répondre ]
ouinnnnnnnnnnnnn et pendant ce temps la je faisais et defaisais nevrotiquement les cartons de mon grand pere .....
pour
ceux qui ont pas suivi



en attendant ca avait vraiment l'air chouette
Steph

(Membre)
Posté le: 15/03/05 10:12 [Répondre ]
Hé bien finalement vous l'avez faite cette soirée !

même si vous vous êtes trouvés en comité plutôt restreint apparemment...

ce qui ne vous a pas empêché de faire des dégustations plutôt hétéroclites... le moins qu'on puisse dire c'est que vous n'avez pas froid aux papilles avec la variété de bouteilles que vous avez goûtées !

xérès, vatted grain, rye, singles malts peu nombreux mais très différents... et sur le couscous, un bon petit rosé marocain ???
Le Caol Ila après le rye, c'est sûr qu'il fallait oser !
Je suis plutôt pour l'éclectisme, et j'ai des bouteilles d'un peu partout dans le monde, mais je ne crois pas que j'aurais eu l'idée de tenter un tel panel...

mais vous avez l'air d'avoir passé un très bon moment, et d'avoir tout apprécié, alors c'est cool.

Pour ma part je reviens de qqes jours passés à Bayonne en famille, et j'en ai profité pour ramener qqes bouteilles, du Comptoir irlandais de Bayonne et aussi de qqes bentas espagnoles of course.
côté whiskies, un Balvenie 17 ans Islay Cask, un Lagavulin Distillers Edition 1988 et un Black Bush que je n'arrive plus à trouver en GMS dans ma région.
Le Black bush est toujours aussi sympa et stylé, avec son côté irish fruité et malté mais aussi l'influence nette du sherry.
Pour les autres, je vous ferai part de mon opinion dès que je les aurais goûtés.
sinon, ils sont vraiment fadas ces espagnols, la moitié des étagères des bentas étaient remplies de produits parfumés soit au cannabis, soit à l'absinthe (heureusement l'épidémie ne touche pas encore les whiskies !).

Stéphane

P.S. : c'est marrant mais quand j'ai vu la photo j'ai cru que j'avais moi-même assisté à la soirée en voyant Olivier, car on se ressemble assez ! bientot
whiskygalore

(Membre)
Posté le: 15/03/05 12:21 [Répondre ]
C'est très fin comme goût et on imagine aisément le bienfait d'une telle boisson dans un milieu très chaud.
Mais il n'a jamais été fabriqué pour être bu en Espagne ! C'est un produit 100% pour les anglais, les anglaises plus précisément. Les espagnols n'aiment que les versions sèches (muy seco), fino et manzanilla surtout, à boire avec les tapas et plats de poissons. Le sucre provient de l'assemblage de PX, le véritable amontillado est sec lui aussi, tout comme l'oloroso. Ce sont elles qui sont employées pour le whisky (oloroso sec en particulier comme chez Macallan).

mise à jour : 15/03/05 12:22
helliott
Oliv
(Membre)
Posté le: 15/03/05 13:13 [Répondre ]
Que dire de plus après cette prose ?

Xéres
Effectivement, voilà une rencontre surprenante qui prendra encore plus d’importance dans la soirée, avec le Glentauchers.
Le nez est fruité avec des fruits rouges bien murs et ensoleillé. Alors qu’on s’attend à une bouche sucrée, surprise l’attaque est sèche. Le tout restant très équilibré.

Hedonism compass box

Ce whisky, est à tout niveau de la dégustation fin et complexe.
J’y est retrouvé des notes de nougat, un peu de miel et de fruit sec mais tout en finesse

Bunnahabhain

Pour moi une des plus belle rencontre de la soirée.
Un nez frais, tout en finesse avec une multitude de note parfumées formant une partition remarquable.
La tourbe est présente mais pas dominante, j’ai eu l’impression de retrouver des parfums de sous bois après une pluie printanière.
Un islay surprenant. love

Glenmorangie Cote de Beaune finish

Comme le dit Fred la concurrence des autres Whiskies de la soirée ne m’a pas permis de l’apprécié.
Le nez est resté timide.
Et la finale en bouche bien courte.

Glentaucher 1990 sherry finish.
Pas de doute ce whisky a servi à rincer des futs de sherry.
Fred a tout dis.
Quand on recherche un whisky ensoleillé, jouant des maracas celui-ci est parfait, mais ce n’est pas ce que je recherche !

Sazerac Rye

Ouf, quel nez, idem la première impression c’est de la colle scotch.
Après quelque instant les arômes sont plus calmes et se laissent découvrire, même chose pour la bouche.
Beaucoup de rondeur , et très bonne longueur en bouche, un vraiment très différent des whiskies, pas de doute le produit de base (seigle) donne une personnalité complètement différente à ce breuvage.

Cao-ila officiel 12 ans

Nous avions très peur après ce Rye, que l’écosse s’efface. Mais pas de doute le vent marin des îles est le plus fort. Que du bonheur, tous les arômes sont bien équilibrés. La tourbe et l’iode ne prennent pas le dessus mais s’associent, à coté de notes plus végétales.

Et voilà la soirée s’achève, et j’ai l’impression d’avoir effectué un grand voyage dans ce canapé !
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P.S. : c'est marrant mais quand j'ai vu la photo j'ai cru que j'avais moi-même assisté à la soirée en voyant Olivier, car on se ressemble assez !


aah aah je suis curieux de voir ça !
Fred
Distillateur
(Administrateur)
Posté le: 15/03/05 13:58 [Répondre ]
Mais il n'a jamais été fabriqué pour être bu en Espagne ! C'est un produit 100% pour les anglais, les anglaises plus précisément. Les espagnols n'aiment que les versions sèches (muy seco), fino et manzanilla surtout, à boire avec les tapas et plats de poissons.
La version présentée était effectivement sèche en bouche quoique joliment enveloppée par le fruit. J'ai envie de faire le rapprochement avec la gueuze lambic. Celle que nous connaissons en France est plutôt sucrée alors que la "vraie" Gueuze (de chez Cantillon par exemple) est violement sèche !

Le sucre provient de l'assemblage de PX, le véritable amontillado est sec lui aussi, tout comme l'oloroso. Ce sont elles qui sont employées pour le whisky (oloroso sec en particulier comme chez Macallan).
PX ? Peux-tu préciser SVP

En tout cas, merci pour ce complément d'informations, J'ai un grand manque du coté Xérès
Steph

(Membre)
Posté le: 15/03/05 14:45 [Répondre ]
PX = Pedro Ximenez

le cépage des xérès sucrés et déliciouuuuuuuuus... n'est-ce pas Antoine ?

Steph
Fred
Distillateur
(Administrateur)
Posté le: 15/03/05 14:50 [Répondre ]
Haaaaa ... ok, ok, ok
tigrou25
Tigrou
(Membre)
Posté le: 15/03/05 20:59 [Répondre ]
Tu n'as acheté que du Glentauchers Fred ?
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