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Posté le 31/07/16
Sujet de discussion : whisky bouchonné  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
Hello,
C'est un phénomène assez rare dans le whisky, mais cela arrive de temps à autre et m'est déjà arrivé...à deux reprises...sur la même référence (hum).

Pour moi le stockage des alcools autres que le vin, certaines bières (attention pas toutes !), etc... et titrant plus de 20 ° (sauf s'ils ont un bouchon à vis de qualité) en position couchée est à proscrire absolument, surtout sur une durée plus longue que le transport de la bouteille ou durant quelques heures. Il m'arrive de voir cela chez un caviste connu, et cela m'inquiète toujours, ce à quoi le vendeur m'a rétorqué une fois que ça n'avait pas d'importance car ce stock là (mis dans une caisse) serait vendu dans la journée. Quid des bouteilles si cela n'est pas le cas, l'histoire ne le dit pas...

Là je parle d'une bouteille non entamée, pour moi ce n'est pas mieux avec une bouteille ouverte, probablement même pire, avec risque de fuite et au minimum d'oxydation accélérée et risque de goût de bouchon accru.

Pour moi tu aurais du te faire rembourser la bouteille par le marchand...sans discussion, ou alors il est malhonnête et stupide à la fois (pour foutre l'argent par les fenêtres, le sien et celui des clients). Quel gâchis pour un Glengoyne âgé...
Posté le 07/02/14
Sujet de discussion : Les Blends anciens  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
Par expérience, pour en avoir dégustés quelques uns, je sais qu'il y a de vrais trésors dans les vieux blends, mais d'une part c'est à réserver (de mon point de vue) aux palais avertis (pour pouvoir pleinement les apprécier), et d'autre part même si ça peut se vendre un peu cher, ça n'a pas la même cote que des vieux single-malts. Côté qualité et conservation, c'est autant, voire plus encore la loterie que les vieux single-malts, car comme dit Fred, le fondu est déjà assez prononcé au départ, il ne fait que se renforcer avec l'oxydation en bouteille (d'aucuns nomment ça l'effet OBE). Il faut aussi surveiller les niveaux...ils peuvent descendre avec le temps de manière spectaculaire.

Enfin je serais toi j'en garderais au moins quelques uns pour les ouvrir lors d'une grande occasion, entre quelques amateurs seulement, et en prenant le temps. J'ai eu la chance de déguster par exemple un Haig mis en bouteille en 1944 et il avait de beaux restes...(sans parler d'un phénoménal Johnnie Walker "Red Label" de 1962 dégusté lors d'un Whisky Live).

Attention le goût des vieux blends n'a pas grand chose à voir avec celui des produits d'aujourd'hui, lissés au possible par le caramel et ne contenant souvent pas de vieux malts faits à l'ancienne...Au négatif, une note très cartonneuse peut apparaître avec l'oxydation et flinguer le blend...donc à la vente comme à la dégust il y a un risque...mais si c'est bon c'est une expérience unique et un morceau d'histoire liquide du whisky...

Je n'ai pas trop envie de donner des prix ici (et il y a des sites d'enchères ou de vente de collectors pour ça) mais je serais toi si tu veux absolument les vendre, ce sont les trois premiers que tu cites qui ont le plus de valeur (l'Old Smuggler encore plus) en théorie.
Posté le 17/11/12
Sujet de discussion : Et une autre bouteille...  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
Le Glen Moray 12 OB, oui, c'est un joli jeune single-malt, d'une certaine finesse, mais un peu léger (trop réduit sans doute). Mais j'aime cette version, et même le 8 ans regoûté récemment. La version de 16 ans est plus aboutie. Après il y a des versions bien plus gourmandes et complexes, notamment les éditions limitées et certains samples non commercialisés de fûts particuliers (...).

Quant aux boîtes (étui, tubes, coffrets) moi je les garde pour protéger la bouteille de la lumière (indispensable pour tous les whiskies ayant du caramel ajouté, et préférable au delà de ça...oxydation oblige) car mes étagères ne sont pas fermées, aussi pour les protéger des odeurs, plus pour d'éventuels transports (déménagements, certaines dégustations) et parce que...j'aime ça ! Après si tu as des armoires fermées, pas de soucis. Chez mes amis collectionneurs, je connais les deux cas de figure, ceux qui les jettent, ceux qui les gardent...
Posté le 05/02/12
Sujet de discussion : bushmills et ardbeg  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
Bienvenue et bien joué mon gars !

Et puis y a pas mieux pour la conservation de notre précieux breuvage...pas ou peu d'oxydation ! bon, certes pour le "service" ça fera ptet bizarre à tes invités...ou alors l'idéal pour une consommation responsable?

Après t'en gardes une de chaque intacte en souvenir et tu reconvertis les autres en samples (par contre pas pratique pour les remplir, il te faudra un entonnoir).
Juste une idée comme ça...
Posté le 22/01/12
Sujet de discussion : Débutant perdu à la croisée des chemins  Auteur : SINGLEMALT  [ voir le message ]
Il n'y a pas vraiment de divin savoir...
Mais principalement, une bouteille au 3/4 ne risque rien par rapport à une bouteille avec 1/4 de liquide ...
Mais par rapport à ce problème, il y a, la solution des samples...
Systématiquement, lorsqu'une bouteille arrive à un niveau très bas, il est préférable de remplir des flaçons de 3 à 6 cls ...afin d'éviter une oxydation dans la bouteille .
On peut constater que l'air joue un rôle néfaste aux bouteilles à faible niveau..surtout dans le temps ...
Posté le 28/12/09
Sujet de discussion : hoooo! la jolie bouteille sous le sapin  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
En fait l'auto-Père Noel s'est cassé les dents devant la cheminée (traduisez la nouvelle boutique temporaire de la maison du whisky spécial whiskies japonais) en effet certes nous étions le 24 mais fermer à 17h ou avant, au lieu de 19h30 c'est un peu abuser je trouve (le tout sans un mot grrr ... ils auraient pu au moins fermer à 18h et l'annoncer sur leur site web);

Sinon, pour se consoler, l'auto Père-Noel a débouché son Karuizawa 1986 acquis l'an dernier avec délectation, mais il a fallu l'aérer un tantinet (car il est un peu soufré et c'est un sherry cask à plus de 60 %- plus de chances de souffrir de l'oxydation). Avec du temps et un peu d'eau il est tout à fait présentable ! bsmile

Passez de bonnes fêtes everybody ! love
Posté le 19/07/09
Sujet de discussion : H.P.12 A 43 % et 40 % sacrée difference !  Auteur : Amor57  [ voir le message ]
Hédon, tu pointes là une grosse difficulté des assembleurs... Une différence de 1/2 % peut entraîner d'énormes différences en matière de sensations. L'expérience que tu viens de faire et que beaucoup de personnes ont déjà faite est qu'il existe un titre idéal pour chaque expression. Ce titre idéal est tel qu'il révèle le maximum d'arômes/saveurs et rend l'alcool même très discret.

Il n'est arrivé quelquefois d'ajouter de l'eau à des bruts de fût (je devrais plutôt dire des brutes tant ils étaient forts) : amélioration progressive puis atteinte d'un titre idéal puis disparition progressive des qualités avec apparition paradoxale en contrepoint d'un alcool d'autant plus présent que le titre diminue. C'est cette dernière sensation que tu as eue si j'ai bien compris ton message. Tu peux mener cette expérience en ajoutant de l'eau goutte à goutte dans un bdf. Une goutte fait environ 25 microlitres (40 gouttes = 1 ml) tu peux alors calculer les variations d'alcool sur 1 ml de whisky.

Pour revenir à ta dernière question sur le fait de privilégier les titres élevés, je dirais oui, mais non. Oui je préfère les bruts de fût car ils n'ont subi généralement pas de traitement (filtration à froid, réduction) visant à arrondir leurs angles. Il faudra quelquefois ajouter de l'eau pour les amener au bon titre. Mais... Certains vieux whiskies ont des titres en bdf qui se rapprochent de 40% et dans ce cas je chercherais au contraire à les garder !

Le titre d'un whisky n'est pas l'élément déterminant dans le choix. C'en est un parmi d'autres et je ne le mets certainement pas en première position. Mais à choisir entre deux versions du même fût, l'un réduite et l'autre bdf, je choisis sans hésiter le bdf.

Et, dernière chose : dans ton expérience peuvent intervenir d'autres facteurs que le titre : l'âge des bouteilles (l'une aurait pu être embouteillée en 1970 et l'autre en 2009), la date d'ouverture des bouteilles (une ouverte depuis 1 an, et l'autre hier), leur conservation, leur possible oxydation...
Posté le 12/11/08
Sujet de discussion : Caol Ila  Auteur : gnoschnee  [ voir le message ]
Bonsoir,

J'aime assez "tirer mon lait" avec des accompagnements plus "prolétaires" (si l'on peut historiquement formuler ce contre-sens), en l'occurrence de la bière : mes accompagnements, quitte à faire hurler - nb : je ne mélange pas "en bouche", mais "dans le temps", comme avec deux instruments - il y a eu Cardhu 12 et La Dame Blanche ; Dalwhinnie 15 et Tripel Karmeliet ; (The) glenlivet 18 et Cinq Cents de Chimay ; Aberlour 16 et Weihenstephaner... nota : les bières n'apportent rien en soi au whisky, il va sans dire, mais, d'un usage judicieux pour ne pas casser le palais, elles représentent plutôt le motif secondaire d'une "fugue", un "accompagnement" de tonalité rafraîchissant ; j'abrège.)

Ayant visite bientôt, je souhaitais présenter un produit moins commun (et, je ne mets pas en carafe, présenter une bouteille non ouverte ; autant que prendre un "pas d'avance" sur les impressions).

Je suis (donc) allé à la Maison du Whisky, ce jour (hier, le 10), pour acquérir un Caol Ila (1995 43%) repéré la veille sur le site dédié - année 1995, au prix indiqué ; mais de celui-là, point...

Je me suis donc laissé (superbement) conseiller, et suis reparti avec l'un de ceux que je n'avais pas retenu, pour la simple raison que sur le site manquait un descriptif : la poétique d'approche, nez et bouche.

Pour accentuer l'aspect pittoresque, au sortir de la rue d'Anjou, de ce que j'avais en sac, il s'agissait, avec deux verres, d'un "natural cask strength" titré 59,6% et acquis, pour le côté (adjectif à préciser plus tard), à 52€ environ.

Mon "flair", pour le conseil donné et apprécié (pas d'accompagnement possible pour le Caol Ila, sinon en passant, ou déclinant par un (The G) avec une Weihenstephaner), fut assez "pasto-floral" : sardine (pas le jargon attendu, désolé) - iode - marin - fumé léger - tourbé léger (et d'autres véritables fragrances ineffables (pour l'heure et sans ironie) ; en plus de quelque chose tenant de la fleur, ou plutôt de la catégorie végétale, très proche de terre glaiseuse, ou littorale (au "raz des pâquerettes", plutôt plante littorale grasse, salée, oui : salicorne : pas de la fleur ni de la feuille "lumineuse", ni "aérienne", mais très grasse, "obscure-opaque" et "glaiseuse-aqueuse", plutôt même huileux, pour repousser la chose, qu'aqueux) ; la bouche confirme(ra) l'aspect marin, très net, recueilli au verre par le nez, ainsi que l'impression de "sardine" (c'est-à-dire de poisson + huile + fumé + lissé très long, insistant) et pour l'iode idem ; plus tard, avec l'oxydation (2 heures environ, avec un petit couvercle sur le verre tulipe : j'avais présumé de ma capacité-dosage !), malgré l'altération du côté "fruité-floral" de plante d'eau sous ciel couvert avec salinité, ce qui n'est pas un fruité ni un mielleux, plutôt un arrière goût de lande, quoique encore ici assez laborieux, portuaire-glaiseux, avec un fond de sardinerie) la tourbe est remontée, plus nette, épaisse, presque de la houille (ce qui est sensiblement différent, mais ça reste flou, un peu) et même un aspect de charbon, parce que plus concentré et "sec", quoique atténué.

Voilà.

Même si je reste conscient que la tonalité florale-herbeuse-grasse m'a échappé en grande partie dans le registre de la formulation (de là cette logorrhée, due au tâtonnement), elle était bien présente.

Pour l'expérience, après le premier 1/4 d'heure, j'ai vidé un peu dans un autre verre puis ajouté de l'eau (Mont Roucous).

La conséquence en a été une libération de la "tonalité végétale" et de la légèreté (vers le même règne en effet), mais avec une atténuation dommageable de l'ensemble : une perte de force des autres arômes et à la fin, une absence de révélation des qualités de terre, liées au "feu" : houille-huile, un peu comme du pneu brûlé (ou même, pour filer l'intime, un goût de tuyau ayant servi à tirer de l'essence, comme il m'advint de le faire très jeune pour un tracteur, dans le midi, ce afin d'imiter le paysan qui m'avait à charge pour les vacances ; mais là, c'est assez personnel - on ne retiendra donc que l'aspect "mécanique-huileux", et pas la "madeleine").

La conjugaison des deux, cependant, puisque intensifiant-diversifiant l'approche sensible, restait très instructive, hautement appréciable.

Quelqu'un-e a-t-elle/il goûté à ce "cru" (sans AOC) ?

Ai-je été conseillé judicieusement (comme il me semble) ? et sinon-oui, quels commentaire-s,... ou relance-s vers d'autres Caol Ila à découvrir-explorer mon oreille pourrait-elle attendre des intimes de cet éthanol tout particulier sur le forum ?

Philippe

(Merci pour ce que j'ai pu venir pécher ici et là sur le forum de conseils, et bien plus.)
Posté le 06/12/07
Sujet de discussion : Laphroaig battle  Auteur : Steph  [ voir le message ]
Même conclusion qu'Alain, la première fois que j'ai goûté le Quarter Cask, j'ai adoré sa rondeur et typicité... mais au bout de quelques minutes, et aussi lors du dram suivant, je l'ai moins apprécié, en trouvant qu'il avait perdu une grande partie du charme que je lui avais trouvé au tout début...

J'ai repris du 15 ans mais je ne l'ai pas regoûté depuis des années et je vais garder cette bouteille fermée encore un certain temps vu toutes les autres déjà ouvertesque je possède.
Mais le souvenir que j'en ai aussi était un malt très raffiné, pour ma part j'adore la "tourbe qui dépote", mais aussi le fruité, et quant on réunit les deux pour avoir une belle harmonie je me régale. C'est un malt que je conseillerais donc sans compter qu'à mon avis il est fort possible qu'il disparaisse petit à petit de la circulation pour être remplacé par une autre version, qui sera peut-être plus chère vu l'engouement pour les whiskies d'Islay ce que certains ileachs ont plus que bien compris quand on voit le prix ultra excessif de récentes versions millésimées Ardbeg, Laphroaig, etc... qui n'ont parfois même pas 30 ans d'âge mais coûtent déjà plusieurs centaines d'euros...

Le 10 ans C.S. est superbe, mais lui aussi surtout lors des premiers drams. Car attention au bout de quelques semaines, il commence à changer et devenir un peu plus agressif/acide (du moins à mon goût). J'ai du mal avec le tiers restant de ma bouteille...

Pour ma part désormais je suis très attentif à l'évolution de mes whiskies tourbés/fumés, plus d'un sur deux à ce jour m'a déçu sur le plan de l'oxydation, et parfois quelques semaines à peine après ouverture, alors qu'il restait encore les 3/4 de la bouteille pleine...
J'ai tendance à les boire un peu plus vite maintenant... cf. mon Laga 21 ans, acheté il y a un peu plus d'un mois, et déjà je viens de passer la barre de la moitié... pour l'instant aucune dégradation à constater! love

Bref David 3 expressions très différentes qui valent toutes le coup d'être goûtées je pense, après à toi de voir tes préférences:
- whisky fruité, rond, délicatement tourbé => 15 ans
- whisky plus complexe, tourbé/chocolaté => Quarter cask
- whisky énorme de tourbe, médicinal, sur fond vanillé/fruité => 10 CS
Posté le 05/09/07
Sujet de discussion : Les bouchons  Auteur : Steph  [ voir le message ]
En effet, je ne vois pas trop non plus où est l'humour dans une phrase commençant par "tu me fais chier"!

Le forum de Fred est du genre "very very cool", si tu veux te frotter à quelques caractères plus trempés Bowmort, je te conseille d'aller faire un tour sur le forum de Jean-Marie Putz (whisky-distilleries.info)

Sinon juste pour dire que je ne suis pas du tout d'accord avec ce que tu dis concernant le fait qu'une bouteille de vin une fois ouverte doit se consommer le jour même.
Et heureusement car sinon je serais raide saoûl la moitié de chaque journée! et mon compte en banque se viderait 6 ou 7 fois plus vite!

J'aime le vin et les spiritueux, notamment les accomoder avec les mets, mais chez moi j'en bois pratiquement tout le temps tout seul, sauf certains weekends en famille ou soirées avec des potes car ma future épouse n'en boit que rarement.
Donc j'ai tout le temps des bouteilles ouvertes que j'essaye certes de ne pas mettre 1 mois à finir, mais bon la plupart du temps je les garde au moins une semaine.
S'il est vrai que c'est assez risqué pour certains vins (grands crus de rouge surtout âgés), pour la plupart d'entre eux, notamment les blancs, cela ne pose pas de grave problème s'ils sont conservés quelques jours au frais (frigo ou cave à 12°)...

Mais là aussi ce n'est que mon avis, en espérant qu'il ne te fera pas "trop chier"

Pour ce qui est de l'oxydation de spiritueux, j'ai tellement vu de whiskies "radicalement changer" en l'espace de quelques jours parfois à peine après leur ouverture que je ne peux que te conseiller de faire d'autres expériences en la matière, puisqu'a priori en plus tu adores ça.
Par exemple avec un Lagavulin 12 ans bdf special release, qu'on trouve chez les magasins Nicolas.
Hume le et goûte le juste à l'ouverture, puis recommence quelques jours plus tard... pour moi presque toute la magie fumée/fruitée, salée/sucrée de l'ouverture disparaît pour laisser surtout la place à des notes d'agrumes acides qui désolent mon estomac...

Stephane
Posté le 03/09/07
Sujet de discussion : Les bouchons  Auteur : Amor57  [ voir le message ]
Je pense également que les bons vignerons et distillateurs sont autre chose et bien plus que des "scientifiques"...

En 1515 je n'étais pas encore né. On m'a dit à l'école que cette année-là avait eu lieu la bataille de Marignan. Je le crois et je le considère comme vrai. Si je ne croyais que ce que je peux prouver ou ce que j'ai testé, je crois que je passerais à côté de beaucoup de choses.

Aussi lorsqu'on me dit que le vin est buvable un jour, deux jours ou quatre jours après son ouverture selon les conditions de son re-bouchage, je le crois aussi. Et je n'irai pas sacrifier trois bouteilles de Château-Margaux pour faire les tests correspondant.

Par ailleurs la science et l'art sont tout aussi opposés que complémentaires. On peut faire de l'art sans technique et inversement. L'un sans l'autre peut donner de bons ou beaux résultats. Mais lorsque l'un complète l'autre on arrive à des sommets : Léonard de Vinci, Mozart ou Auchentoshan en sont de parfaits exemples.

un whisky ouvert perd de ses arômes mais ne s'oxyde pas (en tous ca jamais vu)

Donc, pour continuer ce qui précède, ce n'est pas parce que tu n'as jamais vu de whisky s'oxyder après ouverture que ça n'arrive pas. Tu peux demander à plusieurs forumeurs ce qu'ils en pensent. Une bouteille ouverte s'abîme-t-elle ? J'ai constaté qu'un tourbé se défaisait en quelques mois, un triple distillation en un peu moins d'un an et les autres en deux à cinq ans. Si ce n'est pas l'oxydation qui les fait changer, qu'est-ce ? L'évaporation ? Il y aurait une perte de goût et non pas un changement. par exemple le parfum d'agrumes qui apparait résulte de l'oxydation.

La science ne me permettra pas d'apprécier mieux ou moins bien un whisky, mais elle me permettra de comprendre le pourquoi d'une évolution, tout en sachant qu'en ce domaine la science est très incomplète. Mais ne s'en remettre qu'à ses impressions me paraît devoir être complété par une autre source de connaissance.

Et si tu préfères goûter en dehors d'un cadre qui m'intéresse c'est ton droit le plus strict. Mais pour ma part je trouve intéressant justement d'essayer d'autres cadres ... y compris celui où l'on se laisse uniquement submerger par les sens. C'est ce que je faisais lorsque j'ai commencé à apprécier le whisky et rapidement j'ai eu besoin d'expliquer pourquoi ci, pourquoi ça

N'oublie pas de me dire par quelle question tu t'es senti "provoqué"...

J'ai trouvé que dans le post qui disait (je cite) : "Tant qu'on ne m'aura pas expliqué pourquoi je continuerai à trouver saugrenu que le vin "vieillisse" en bouteille et pas le whisky... Je pense que si les premiers à embouteiller des alcools ont choisi le bouchon liège, c'est pour une raison : le breuvage doit "respirer" dans son flacon tout comme il respirait dans son tonneau, et tout comme la qualité de l'air ambiant des chais de vieilissement influe sur le produit final, peut-être ton meuble qui sent le whisky est-il en fait une cave idéale..." était tellement à l'encontre des discours et de ce qui est reconnu par la communauté maltesque, par les publications, par les bouquins que ça ne pouvait être que de la provo. Si ça peut te rassurer, je ne suis pas personnellement senti visé mais c'est le genre de message qui fait réagir. C'est un peu comme si je clamais haut, fort et avec conviction qu'un blend whisky et un single malt ça se vaut : soit on me prendrait comme un provocateur, soit je m'attirerais les foudres de mes coreligionnaires en whisky.
Posté le 03/09/07
Sujet de discussion : Les bouchons  Auteur : Amor57  [ voir le message ]
Tant qu'on ne m'aura pas expliqué pourquoi je continuerai à trouver saugrenu que le vin "vieillisse" en bouteille et pas le whisky... Je pense que si les premiers à embouteiller des alcools ont choisi le bouchon liège, c'est pour une raison : le breuvage doit "respirer" dans son flacon tout comme il respirait dans son tonneau, et tout comme la qualité de l'air ambiant des chais de vieilissement influe sur le produit final, peut-être ton meuble qui sent le whisky est-il en fait une cave idéale..

ce qui fait le vieillissement du vin, c'est la lente oxydation des composants issus de la fermentation au travers du bonchon. Toute la qualité du bouchon consiste donc à laisser passer la juste quantité d'air pour que cette maturation se fasse (propos à confirmer par des professionnels ...)

En ce qui concerne le whisky, le processus de vieillissement ne se fait que dans le tonneau. Un distillat vieilli sans passer par un tonneau en bois (directement en bouteille ou dans une cuve inox) n'a strictement aucun goût. Le processus de vieillissement n'est pas un processus d'oxydation, mais un processus d'extraction. La meilleure preuve en est qu'une bouteille de whisky bouge très peu une fois ouverte. Et lorsqu'elle commence à s'oxyder (qui est le processus de bonification du vin), elle devient "mauvaise". L'objectif du bouchon est donc de stopper le processus d'oxydation sans que les composés volatiles ne s'évaporent (donc jamais de bouchon à vide).

Et le caoutchouc est une horreur ! Le vide tout autant ! Lorsqu'on fait le vide dans une bouteille (de vin, de whisky, de prune ...), la tension de vapeur aura tendance à équilibrer la pression atmosphérique. Et qu'est-ce qui va passer sous forme gazeuse ? Ce qui est le plus volatile, à savoir les alcools (hémiterpènes, et éventuellement terpènes alcools, les alcools aliphatiques légers), et surtout les aldéhydes, porteurs des parfums. A l'ouverture tu aurais donc une superbe vapeur d'alcool et un liquide insipide. Ce sont malheureusement les lois de la physique.

Maintenant, Bowmort13, je pense que ta question était un peu de la provocation... je pense qu'on ne peut pas poser ce genre de question sans avoir une arrière-pensée provocatrice... Me trompe-je ?
Posté le 22/05/07
Sujet de discussion : Conservation - Collection  Auteur : CortoMalte  [ voir le message ]
Bonjour à tous....un sujet bien intéressant.

en bref, j'ai constaté personnellement de grosses difficultés pour toutes les bouteilles à partir du dernier 1/4, accentuées sur les whiskies les plus subtils et/ou les moins parfumés. Problème accru avec nombre de bouchons à vis, mais pas tous ( mon 1/4 de OLD PULTENEY 15 ans Gordon & MP semble tenir le choc, mais pour combien de temps!).

Une perte de saveurs et amoindrissement plus grand encore ( jusqu'à totale dégradation oxydation/soufre ) se constate pour les échantillons 5 cl ( bouchon à vis, aîe ! avec en plus des phénomènes de condensation qui nuisent aux tourbés en priorité, b.d.f. encore plus...), mais là c'est peut être ma faute ( dûe au différences de témpérature entre lieu initial d'embouteillage - que ce soit chez moi ou non - et des fluctuations météo ultérieures ).

J'ai essayé de renforcer l'étanchéîté des flacons par du scotch repositionnable, mais ça se condense alors encore plus, que faire?

Je pense que la solution c'est ....un F2 au lieu d'un F1 ! ( ne pas stocker dans la pièce ou on dort ou on cuisine !!! ).Et que je vais déplacer ce qui est le plus sensible vers le lieu le plus stable en température et hygrométrie...)

Pour l'âge, pour le moment je n'ai pas de réponse satisfaisante, par contre les conditions d'embouteillage ( de choix de fûts, de réduction, de stockage, etc...et le bouchon, on commence à en savoir plus, mais rien d'officiel ) avant d'ouvrir la bouteille donc, me semblent pas assez prises en considération, et, secret oblige, on manque beaucoup d'information à ce sujet.
On peut s'attendre à de désagréables surprises à mon sens....
Posté le 04/08/06
Sujet de discussion : temps de conservation du breuvage...  Auteur : Steph  [ voir le message ]
Aux Passionnés, nous avons fait diverses expériences sur des bouteilles ouvertes, goûtées, puis conservées et regoûtées qqes mois/années plus tard.

Personnellement voici mes observations à ce jour :

1) Les whiskies tourbés/fumés n'évoluent pas bien à mon gré, et ce dès les premières semaines qui suivent l'ouverture ! Par "pas bien", j'entends qu'ils perdent un peu de leur "magie fumée riche, opulente, non agressive et envoûtante" de l'ouverture, et que des arômes d'agrumes acides se font de + en + présents (ce qui pose un gros pb à mon estomac qui est sensible aux excès d'acidité)...

2) en revanche pour la plupart des autres types de single malts (bourbon, sherry, finitions "exotiques", Lowlands, Highlands...) j'ai rarement constaté une évolution néfaste de la bouteille, même après des années d'ouverture. Au contraire sur plusieurs j'ai eu de bien agréables surprises plusieurs mois/années après mon dernier dram goûté. Mais bon, il est quand même arrivé que sur certaines bouteilles je sois très déçu après le premier dram d'ouverture, par exemple un Tamdhu 18 ans qui était délicieusement fruité/épicé à l'ouverture, puis qqes semaines à peine après, est devenu très amer/boisé et inintéressant... à noter que d'autres personnes possédant également ce whisky n'ont pas eu les mêmes résultats... Je pense donc aussi que chaque bouteille évolue un peu à sa manière, et la qualité du bouchon est également importante à ce sujet (bien étanche, pas moisi ni trop humide -sinon risque de goût de bouchon/moutardé/vinaigré-, ni trop sec...)
Pas évident tout ça! mad

Après bien sûr:
bouteilles debout, à l'abri de la lumière, dans un lieu assez aéré, sans odeurs, et sans grandes variations de température également. A ce propos, les extrêmes que tu donnes ardbeg nous laissent tranquilles un peu partout sur la planète! ;)
Mais Antoine pourra te dire que le whisky peut avoir qqes soucis de gel/froid avec des températures bien plus élevées que -120°!
Le type de filtration semble notamment jouer un rôle important...
Bref j'aurais tendance à dire que c'est un peu comme pour les vins, une température générale plutôt fraiche (18/20°), et des variations légères entre l'hiver et l'été.

A signaler que dans le prochain WhiskyMagazine on devrait trouver un article très intéressant sur les effets de l'oxydation!
Posté le 10/02/06
Sujet de discussion : Salut à tous  Auteur : IslayJP  [ voir le message ]
SAlut
Les petits ennuis continuent....
Après un accident de ski qui m'a couté un genou, c'est France telecom qui met près de 10 jours à réparer ma ligne téléphonique HS.
Des abeilles ont niché dans un raccord FT et ont rongé les isolants des fils à 500 m de chez moi.
Ca, plus la neige, le vent , la pluie et l'oxydation qui en résulte.... fin de la ligne après une dégradation progressive et insidieuse de ses performances.
Et c'est ensuite mon PC qu'il a fallu remettre à zéro parce qu'il en pouvait plus de ramer
Bref, on rajoute à ça un programme de kiné chargé, les pitchouns à la maison et on a un cocktail savoureux mais dont j'aimerais ne pas devoir abuser
Enfin, voilà.
Amitiés à tous
JP
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