Une fois n'est pas coutume ...ayant raté la dégustation du club, je me suis débrouillé pour racheter les drams en samples de 2cls... 
Voici le programme de ce soir :
-Ardbeg "Arrigh Naim Beist" 1990 46%
nez : foin coupé, épices
bouche : de l'iode....petite finale
82/100
-Ardbeg "Alligator" 51,2%
nez : floral, poisson séché
bouche : gourmand, gras, fruité...alcooleux, longue finale
88/100
-Ardbeg "Uigeadail" rotation 2010 54,2%
nez : fumé, vanillé
bouche : fruits secs, humide...bonne finale, en douceur, malgré le taux dalcool
85/100
-Ardbeg 1996/2005 G.&M.P. single cask #901 LMDW 46%
nez : de la tourbe tout en douceur, fruits rouges
bouche : anis ou réglisse
manque de complexité...assez longue finale
80/100
-Ardbeg 1973/2000 Douglasd Laing 27y OMC 240 bot. 50%
nez : fruité (pêche, abricot, mangue) pistache, peinture fraîche, douce odeur de ferme
bouche : explosion de fruits exotiques.....finale assez longue
89/100
-Ardbeg OB 1974/2005 single cask for Belgium #273 53,1%
nez : vieux cuir, vanille, sciure de bois
bouche : fruité, complexe, soyeux....longue finale
90/100 | Cheval de Troie??
Non le soucis c'est juste GMP+MDW, parfois pas toujours (je me répète hélas encore)
Par contre le Glenburgie ça peut être très bon, je ne connais pas le 1991 chez GMP, mais le 1997 de cette année m'a beaucoup déçu, malgré son nez fantastique, ou alors il faut le garder juste pour le sentir !  (hm, y a un nom pour ça = parfum) | Cà y est, je viens de recevoir les samples d'Ardbeg... 
Au programme :
-Arrigh Naim Beist 1990 46%
-Alligator 51,2%
-Uigeadail 2010 54,2%
-G&M 96/05 single cask #901 LMDW 46%
-Doug. Laing 73/00 OMC 50%
-74/05 single cask for Belgium #273 53,1%
Y a plus qu'à attendre la neige...pour la dégust.  | C'était juste pour rire, ok on y reviendra pas, promis ! 
Bon, pour les bières écossaises, j'en ai vu mais pas bu sur place (c'est à Paris que j'ai testé la Fraoch), pas resté assez longtemps pour ça, mais sinon bien sûr pour moi si je n'avais à citer qu'un seul pays producteur, même s'il y en a d'autres très bons, pour la bière ce serait la Belgique...
Quant aux whiskies français, il suffit d'aller voir le site web "francewhisky.fr" du collègue, ou ...attendre le mien !
En vrac vite fait voici quelques bons whiskies français(mais il y en a d'autres):
-Armorik "Classic" *(nouvelle version 2011 vieillie en partie en fûts de sherry), 46 %
-Breizh whisky (un blend excellent à 42 %- anciennement nommé "Galleg")
les deux ci dessus provenant de la première distillerie française de whisky historiquement, nommée Warenghem et située à Lannion (Bretagne). Par contre,la distillerie des Menhirs qui fait l'Eddu "Silver," ou le "Gold" ci dessous et le blend "Grey Rock"-c'est majoritairement du blé noir et non de l'orge qui est utilisée pour cette dernière (..).
-Eddu "Gold"
-Glann Ar Mor 3 ans, 46 %
-Glann Ar Mor 3 ans "Kornog", première version tourbée, 57,1 %
-Uberach (je n'ai plus la version que je préfère en tête, désolé)-région Alsace
* = Addendum rectificatif à venir (cf info contradictoires entre l'étiquette du whisky -acquis entre temps- on l'on parle de fûts de Bourbon- et la notice de la MdW en ligne ou l'on parle de Bourbon & Sherry pour cette version...je me renseigne et vous tient au courant)
et j'en passe...(comme de vrais faux whiskies français-des whiskies écossais assemblés en France et parfois affinés ici-il y a de très belles choses chez Celtic Whisky Compagnie (qui possède la distillerie Glann Ar Mor).
En gros il y a une dizaine de distilleries qui produisent du whisky en France, depuis un moment, une dizaine d'autres (parfois ce sont plutôt des négociants en réalité) plus récemment, mais beaucoup ne font pas que cela (eaux de vie de fruit, etc...) et il y en a même une qui tente de faire du ...bourbon en Auvergne ! (..)
Si tu passes par ici y aura de quoi te faire un petit panorama français en quelques drams...  ...même si je n'ai que 4 bouteilles de distilleries françaises différentes dans ma collection pour l'instant ! | Hello les gars,
je groupe faute de temps...désolé
SINGLEMALT : 85/100 au Ardbeg, quant aux "filles" j'ai pas l'habitude de donner des notes chiffrées à ces demoiselles...disons qu'à celle qui m'a servi je donne 2  pour son charme et sa gentillesse, quant à celle qui a posé (enfin, son bras, avec le mien) et qui avait les yeux bleus je mets 3 (bon, d'accord, le décolleté y est aussi pour quelque chose ! )-quant à la 3 ème par courtoisie je dirais 2 aussi !
Félicitations pour les 7 ans....(voir ci dessous- = 1 bouteille au lieu de 2)
FRED : Félicitations & une suggestion....: considérant que tu fêtes 14 ans de mariage et que
1/ traditionnellement les whiskeys irlandais sont réputés être vieillis 7 ans au minimum (info certes au conditionnel) et que
2/ ta moitié a un net penchant pour les irish whiskeys, je pense que si ce n'est pas déjà fait (pour ta collection) tu devrais lui offrir/vous offrir 2 de ces whiskeys :
-Bushmills 12 ans "Select Casks (Caribbean Rum Casks)", 40 % (1 litre en duty free ou dans certains Comptoir Irlandais-épuisé sur paname hélas,mais j'en ai une...je te ferais goûter à l'occasion,Fred)-une petite merveille de finesse, de délicatesse florale & fruitée,tout en restant dans le style irish (Noté 97/100 chez moi, 94/100 chez J.Murray)
-Jameson 12 ans "Distiller's Selection" (pour la MdW, 2005, je pense que tu connais déjà), 43 % -très belle version très précise sur les fruits rouges
-Tullamore Dew 12 ans (Blended), 40 % -sublime avec un gâteau au chocolat
Ou alors, en écossais, un "Oak Cross"...(par exemple)ou la subtilité d'un Benromach, la suavité d'un Glenlivet 18 (il a aussi ses côtés irish je trouve), etc...Ou si tu veux vraiment un 14 ans pourquoi pas un modeste mais très correct Oban 14 ans OB en "Distiller"s Edition" ? | Hello Alain,
oui dommage on s'est raté, on aurait causé un peu (voir plus haut mon stand- j'étais placé à côté de celui de Duncan Taylor pour mémoire...).
J'ai pu dimanche avant l'ouverture aller au stand The Dutch Connection, mon dieu, c'était terrible, des tentations et des morceaux d'histoire partout ! On aurait pu y claquer facile 200 € de samples ! J'étais là pour en choisir pour un ami pour le remercier d'un service rendu, j'avoue j'ai pas trop pensé à moi (sinon les Springbank 64 et autres H.P. auraient été pas loupés !) mais j'ai pu tester l'Inchgower 90's Cadenhead's (à ce propos si tu as les références- âge, titrage exact, etc...- ça m"'intéresse) et il m'a laissé sur le cul, encore plus que le Berry bros de cette année ! J'ai trouvé en revanche le Pittyvaich assez raide...Mais de très beaux japonais sur le côté du stand valaient le détour....(Yamazaki 1984, 1995 Century Vintage series, un Hanyu affiné en Mizunara Wood, etc...)...et puis j'ai eu droit à un sample pour mon anniversaire, par ailleurs, non encore testé ! (Hakushu 25 OB, yes ! celui qui coûte très cher).
Pas pu tester aucun Lochside , que peux tu en dire de ceux que tu cites ? (il y a aussi celui de la MdW qui avait l'air pas mal). Pas pu non plus aller au stand Malts of Scotland (un grand regret). Ceci dit j'ai pu rentrer avec quelques samples sympas et j'ai craqué pour le joli Springbank 13 ans OB special pour le salon (à 56,9 %). | Bonsoir,
autant le Glendronach 1989 P.X. Sherry testé chez un ami m'avait bien bluffé, autant le 21 ans officiel "Parliament" m'a déçu, par la différence entre son superbe nez et sa bouche restreinte, vineuse cette fois dans le presque mauvais sens du terme et inaboutie...quel dommage ! Je sais que certains ont aimé par contre cette version...-moi pas trop (désolé, toujours cette histoire de goûts et de couleurs...)
sinon je n'ai pas connaissance que les versions millésimées (1990,1991) actuellement par la MdW étaient en dégust au Live parisien, je ne crois pas...sinon bien sûr elles m'auraient intéressé ! | Oui c'est sûr il y a d'autres salons...
Au fait, à propos du Whisky Live Paris 2011, au delà des critiques justifiées qu'on pourrait lui faire (choix du lieu, restrictions pour ses sustenter, part des autres "spirits",etc...), voici entre autres, et à des degrés divers, quelques uns des whiskies que j'ai apprécié (certains grâce à quelques bons amis que je remercie ici-ils se reconnaîtront), sans ordre hiérarchique ni trop de détails (n'ayant pris que peu de notes, je dois les transposer de mémoire ou d'après quelques rares samples et c'est du boulot, sans parler du fait que je suis assez occupé par ailleurs en ce moment).
Attention, certains de ces whiskies ne sont pas de véritables nouveautés:
-Aberlour officiel 12 ans unchillfiltered 48 %
-Ardmore 11 ans chez Gordon & MacPhail (old)
-Ardmore 15 ans chez D.Laing/OMC 55 %
-Armorik le nouveau Sherry cask ("Classic")à 46 %
-Balblair officiel "1978" (30 ans) à 46 %
-Balvenie (The) "Tun 1401" à 50,6 % (batch 2)
-Blanton's (un Kentucky Bourbon très fin à 51,5 %-pour la MdW)
-Bowmore "1987" emb. Berry bros & Rudd/gamme Retro 57,2 %
-Bowmore officiel "Tempest", batch 3 (55,6 %)
-Caol Ila officiel "Moch"à 43 %
-Chichibu "The First" à 62 %(au VIP)-Japonais
-Clynelish 38 ans (emb. T.S.M.O.S.)à env. 40 %? (au VIP)
-Glenfiddich "Malt Master's Edition" à 43 %
-"Green Spot" (le nouveau) à 40 %
-Hanyu 19 ans ..Daily Dram (au VIP) CS à 56 %
-Inchgower "1982" emb. Berry bros & Rudd/gamme Retro 57,2 %
-Linkwood 13 ans chez D.Laing/OMC à 56,6 %
-Littlemill 21 ans chez The Perfect Dram (au VIP)CS à 51,5 %
-Lochside "1991" chez Gordon & MacPhail/gamme Connoisseur's Choice (pas nouveau)
-Mackmyra récent "Special 06" ou le "07" (Suède) env. 46/47 %
-Midleton "Barry Crocket Legacy" à 46 %
-Miyagikyo "1988" (23 ans) brut de fût à 57 %
-Penderyn le nouveau "Sherry Wood"à 46 % & le "Rich Madeira" (Pays de Galles)
-Yoichi "1991"(20 ans) CS à 63 %
je sais j'ai loupé pas mal de stands...A vous lire aussi...
PS : J'ajouterais le seul non-whisky que j'ai eu le temps de tester (en allant saluer Dave Broom- qui dédicaçait par ailleurs son nouveau livre) certes déjà testé auparavant, mais c'était juste pour le plaisir, en retour de déjeuner :
-Cognac Leyrat (groupe ABK6) "Glory Extra" à 45 % -trop, trop bon ! (Fred toi qui aime les irish tu serais fou... il a comme des accents fruités de pure Pot Still, bon par contre c'est sûr pour un assemblage de très vieux fûts- tous de plus de 40 ans- il ne faut pas s'étonner qu'ils vendent ça plus de 375 € (prix MdW). | Bonjour Cortomalte !
Oui, malheureusement les cavistes du XVème sont assez chers (comme la plupart des autres commerces cela-dit...).
J'irai jeter un œil chez les deux que tu m'as cité. Par contre j'avoue que la perspective des prix pratiqués m'inquiète; LMDW est déjà très chère par rapport aux grands magasin (entre 7 et plus de 10€ de différence quand même !), si le caviste rajoute une marge par là dessus je crains le pire...
Je goûterai bien un Glenmorangie avec une finition spéciale par exemple (le 10y original est mon petit préféré du moment), ou un Oban plus vieux que le 14y standard, mais je ne suis pas sûr qu'ils en fassent des dizaines...
Cela dit je suis à l'écoute de toute suggestion de votre part sur des single fruités... 
PS: je souhaite ne pas dépasser 60€/ bouteille. | Bon, je crois que je suis bon pour monter à Madeleine cet après-midi pour faire un tour à LMDW...
Si vous connaissez de bons cavistes qui pratiquent des prix raisonnables sur le Quinzième je suis preneur au passage... | Limburg, tu nous raconteras, hein, à ton retour??? 
Si j'avais plus de budget (ça tombe mal) je te commissionnerais pour me ramener une bouteille si possible (je recherche certaines choses-à préviser éventuellement en m.p.).
Si la formule 'deux bouteilles seulement par stand" se confirme question MdW/prochain W.Live Paris, cela sera de moins en moins intéressant par rapport à toutes ces foires des voisins européens (même si ça reste cher)... | Yes....
moi hormis le Penderyn "Portwood" et un Armorik "Sherry Finish" (tous deux en attente d'ouverture-versions jamais essayées)-le tout pour moins de 50 € avec les réduc./carte (là c'était Auchan), rien d'autre, budget serré oblige....
Par contre commencé à déguster mon sample du batch 4 de "Flaming Heart" (un Compass Box très délicatement tourbé) et là j'ai pris une claque...par contre c'est pas donné à la MdW (99 €). Mis sur la "wishlist" de suite. | Je n'avais dégusté qu'une 15 aine de whiskys dans ma vie lorsque j'ai eu la chance de goûter pour la première fois à un Brora (23 ans, Signatory Vintage, collection Cask Stregth, pas noté le n° de fût) et crois moi, j'ai immédiatement compris qu'il s'agissait là du meilleur whisky qu'il m'ait été donné de goûter.
Je manquais (et manque probablement toujours) d'expérience pour pleinement décortiquer un tel whisky, mais j'ai immédiatement appréhendé l'explosion de saveurs, l'intégration parfaite de l'alcool, l'équilibre de la bouche.
Pour acquérir de l'expérience, il est certes important de goûter pas mal de whiskys différents...mais rien qu'avec quelques bouteilles, en te forçant à les analyser, à y revenir régulièrement, à jouer avec les temps d'aération dans le verre et/ou les dilutions, tu pourras déjà te forger un bon palais qui te permettra d'apprécier à leur valeur des whiskys plus complexes.
Quoi qu'il en soit, si tu n'es pas limité en place et en argent (40€ en moyenne tous les 15 jours, c'est déjà conséquent), ta démarche est plutôt bonne pour te constituer un panorama de ce qui se fait en whisky. Mais n'hésite pas à tenter ta chance sur Internet. Pour une 50 aine d'euros (au hasard, sur lMdW, mais si tu n'as pas peur d'aller sur des sites étrangers, il y a de belles affaires à faire), tu peux avoir des bouteilles de négociants, contenant un whisky non-filtré à froid, non-coloré...voire même embouteillé à la force du fût (plus de 50% avec des whiskys jeunes). ça ne fait pas tout (loin s'en faut, il y a aussi de mauvaises choses chez les embouteilleurs indépendants) mais c'est un bon moyen d'avancer et d'aboutir à des produits peut-être plus typés. | Ben, à mon sens, tu la connais déjà... C'est Pulteney. Le Old Pulteney 1989/2007 (59.5%, Malt Pedigree for LMDW, Bourbon Barrel, C#12182, 192 btls.) est ce que j'ai goûté de plus marin. Vraiment l'impression de mettre la tête au-dessus d'une bourriche. Mais je ne sais pas où trouver ça aujourd'hui. | Et oui, je vous avais promis un CR sur quelques vieux Laffies dont j'ai réussi à obtenir des samples. Horizontale, car hormis le starter, tous ces whiskies ont été distillés entre les années 60 et 70.
Le starter donc :
Laphroaig 10yo (40%, OB, +/-2009, Ref 2PAF9002)
Couleur : Or
Nez : Expressif, et plus civilisé que des versions plus anciennes (disons qu'il y a 10 ans).De la tourbe certes, ce camphre qui est un des marqueurs de ces 10yo, de l'orge maltée fumée, de l'iode, mais aussi des notes vanillées plus douces ainsi que des touches de banane artificielle (bonbons haribo). Très chouette.
Bouche : Elle manque un peu de corps et de puissance, mais elle est bien équilibrée. Toujours de la tourbe, mais plus terreuse qu'au nez, et des notes très médicinales (pastilles pour la toux) contrebalancées par une douceur vanillée.
Finale : De longueur moyenne, sur une belle amertume iodée et le retour des notes de banane avant que la cendre ne recouvre tout. Le goût de cendre reste par contre très longtemps à l'arrière du palais.
Conclusion : Un dram à l'excellent rapport q/p.
86/100
Puis, le lourd :
Laphroaig 30yo (43%, OB, +/-2006, Ref LQ0167)
Couleur : Ambré
Nez : D'entrée, c'est somptueux. Un mélange aussi subtil que réussi de fruits exotiques, de sherry et de tourbe délicate. C'est très riche, avec des notes de banane trop mûre, et de toute une purée d'autres fruits exotiques mûris à point. De l'iode vient aussi se marier à la tourbe pour rappeler qu'il s'agit bien d'un Laphroaig avant que de subtiles notes animales et fermières (vieux cuir, étable) n'apparaissent ainsi qu'un très léger boisé. Je viens de tomber amoureux.
Bouche : Elle gagnerait peut-être à être un peu plus puissante, mais enveloppe bien le palais. L'attaque est douce sur les fruits exotiques trop mûrs avant que la tourbe ne ressurgisse plus franchement qu'au nez. Le boisé est également plus perceptible qu'au nez. La fin de bouche se réchauffe sur des épices piquantes (poivre).
Finale : Intense et délicieuse mais manquant cruellement de longueur (bouh, pourquoi ça dure pas plus longtemps ?), elle est tourbée et poivrée mais distille aussi des notes fugaces de noix de coco ainsi que cette saveur de banane que je trouve très caractéristique de la distillerie (en tout cas des OB).
Conclusion : C'est superbe, mais j'en attendais encore plus. Le nez est tout simplement splendide, un des plus beaux que j'aie eu l'occasion de humer. La bouche est un peu moins complexe et aurait sans doute gagné à posséder 3 degrés de plus mais demeure excellente. La finale, de très bon goût, est toutefois décevante de par sa (relative) brièveté.
92/100
Laphroaig 17yo (43%, BBR, 1964 – 1981, 75cl) Sample
Couleur : Acajou
Nez : Le profil est très proche de celui du 30yo. Des fruits exotiques, mais plus sur la mangue que sur la banane, du sherry (abricots secs, chocolat) de l'iode et de la tourbe. Une belle tourbe d'ailleurs, presque minérale avec des notes de pierre à fusil. Des fruits rouges aussi (cerises griottes acidulées). Les arômes sont superbement fondus, inextricablement mêlés les uns aux autres. L'ensemble est toutefois un brin plus rugueux et boisé (mais un boisé agréable), moins gourmand que le 30yo OB, plus frais aussi avec une très légère note mentholée.
Bouche : Paf, prends ça dans ta face ! Plus puissant que le 30yo, c'est gras à n'en plus pouvoir. Manque de puissance ? Ca n'est pas un CS, mais difficile de faire mieux à 43%. La tourbe est bien là, mais j'ai du mal à faire le tri des arômes. Plus marin (sel, iode) et un peu moins fruité (oranges amères et confites) que le 30yo, plus rugueux encore une fois. Peut-être moins complexe mais incontestablement plus jouissif.
Finale : Fruits secs, tourbe et cacao, un peu minérale aussi (poussière). Plus longue que celle du 30yo.
Conclusion : Encore un magnifique Laphroaig. Si le nez est peut-être un cran au-dessous de celui du 30yo, la bouche est divine, et la finale à l'avenant.
94/100
Laphroaig 31yo For LMDW (49.7%, 1974 - 2005) Sample
Couleur : Acajou
Nez : Waow, le plus expressif du lot pour le moment. Plus de sherry que dans les deux précédents, avec des notes chocolatées, d'orange confite, d'amande douce, de mangue (très nette, à la Benriach 76) et de banane mais aussi de caoutchouc. La tourbe n'est pas en reste, plus grasse que dans les précédents, sa présence est massive mais le sherry en face est tellement énorme que l'équilibre est trouvé. Les deux se marient d'ailleurs sans à-coups, tout est rondeur et volupté dans ce nez. Quelques notes camphrées/mentholées apportent un peu de fraîcheur. Puis arrivent les odeurs fermières d'étable. On ne sent absolument pas l'alcool, c'est grandiose !
Bouche : La puissance est là, mais il n'y a aucune agressivité. C'est gras, très gras et exotique. La tourbe se fait plus discrète mais demeure puissante, ce qui ne pose pas de problème d'équilibre car encore une fois, il y a du lourd en face avec un sherry fondu tout en fruits secs et des notes très nettes de mangue et de pamplemousse rose.
Finale : Longue à n'en plus finir, elle vous colle au palais et développe de superbes notes fruitées (mangue) et chocolatées (chocolat noir amer) auxquelles la tourbe répond dans un écho lointain.
Conclusion : Le meilleur whisky que j'ai bu jusqu'à présent, ni plus, ni moins. J'en attendais beaucoup... et j'ai eu encore plus ! Merci Pat !!
96/100
Laphroaig 1970 - 1986 (54%, Duthie's for Samaroli, 75cl, 720 btls.) Sample
Couleur : Or
Nez : Immédiatement Laphroaig, le nez est tourbé, iodé et surtout médicinal (eau oxygénée, camphre). Beaucoup de fraîcheur ici, avec un plein panier d'agrumes (oranges surtout, mais aussi citrons) et de fruits exotiques acidulés (ananas, mangues). Un peu d'amande douce aussi. Il évolue sur des notes plus minérales et peut-être végétales (herbe coupée). Très différent des trois autres en tout cas.
Bouche : La bouche est très puissante, grasse, citronnée et tourbée. Elle est aussi légèrement poivrée. Elle développe une amertume végétale très agréable et fraîche. Les saveurs sont difficiles à démêler. Un peu d'eau l'ouvre et la rend plus douce.
Finale : Longue, fraîche et végétale, elle est aussi très tourbée, avec en particulier une retro-olfaction très nette sur la tourbe. On y retrouve une partie des agrumes du nez ainsi qu'une légère touche d'exotisme (ananas).
Conclusion : Encore un grand Laphroaig. Que dire de plus ?
92/100
Vainqueur : le 1974 sherry, mais tout ça ne se joue pas à grand chose. A noter qu'il va falloir que je revienne plus sérieusement sur le Samaroli car le palais commençait à fatiguer sur ce dernier dram. Il est d'ailleurs temps d'aller manger un morceau. Mais quelle soirée ! Me suis bien fait plaisir les aminches !
Moralité : Laphroaig. What Else ?  | Pourtant le SV étiquette orange pour LMDW (en tout cas la 1ère version) était une sacrée réussite. |
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